Un mini PC à moins de 150 € et performant : voilà qui n’est pas courant. Et si en plus il a un design réussi, pour ne pas dire exceptionnel pour le prix, là on peut considérer que l’on est face à un produit qui est un OVNI dans un monde informatique manquant parfois d’originalité, surtout dans cette gamme tarifaire.
C’est Mia, contributrice et membre de la Team Linux d’SOSPC, qui a attiré mon attention sur l’ACUTE ANGLE AA-B4. Et en parcourant divers articles et vidéos sur cet appareil, ma curiosité a été piquée au vif.
Alors je l’ai commandé, désassemblé complètement histoire de constater ce qu’il a dans le ventre, et testé de fond en comble sous Windows 10 et Linux Mint.
Voyons ce que cela donne, avec une petite surprise à la fin.
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PRÉSENTATION DU PRODUIT
On va déjà voir sur le papier ce que cela donne, rapportant le tout à ce que l’on pourrait trouver chez la concurrence. Sur la fiche technique publique voilà ce que l’on peut lire :
Spécifications techniques :
- processeur Intel Apollo Lake N3450 : quatre Cœurs 1,1GHz, jusqu'à 2,2GHz : pour un mini-PC, c’est un bon processeur de 4 cœurs, plus que parfait pour de la bureautique ou un usage multimédia. Hors de question de faire de gros jeux « AAA » avec, mais ce n’est pas la destination de ce genre d’appareil. Mais il sera suffisant pour des jeux moins gourmands.
- GPU Intel HD Graphics 500 : chipset graphique intégré au processeur : permet l’affichage en 4K, plutôt pas mal.
- 8 Go de DDR3 : une belle quantité largement suffisante pour les besoins d’aujourd’hui et de demain. Habituellement c’est seulement 4 Go que l’on trouve sur ce genre d’appareil.
- Stockage : une mémoire eMMC de 64 Go contenant le système d’exploitation + un SSD de type M2 de 128 Go pour les données. Je traiterai plus bas de tout cela, mais déjà avoir un SSD M2 de 128 Go en prime, ce n’est pas courant et est un bon gros point positif. Ailleurs ce n’est souvent que de l’eMMC, voire un disque dur à plateau traditionnel. Pour ceux qui recherchent l’info vu que personne ne le dit ailleurs, c’est un M2 à la norme SATA, pas NVME
- 3 ports USB 3.0 : très suffisant, et rare d’avoir toutes les sorties en USB 3.0, bien plus rapide que l’USB 2.0 fourni habituellement.
- sortie vidéo HDMI : la seule sortie vidéo, donc à bien prendre en compte si votre écran n’a pas cette interface. Pour mémoire, le HDMI fait aussi transiter le son, pour peu que votre écran soit équipé de haut-parleurs.
- carte Wifi dual-bande 450 Mbps « AC » : ici c’est la petite déception quant à la promesse et les résultats dans la réalité. On verra cela plus bas.
- un port Ethernet : à la norme Gigabyte (= 1000 Mbps), c’est une bonne chose si l’on préfère passer par un câble Ethernet plutôt que par la Wifi.
- une carte Bluetooth : pratique pour communiquer avec son Smartphone.
- une sortie audio connecteur 3,5mm : norme audio 5.1, pratique pour y brancher des haut-parleurs satellite.
Pour résumer le tout : on a un mini-PC bien supérieur technologiquement à ce qui se trouve dans cette catégorie, et à un prix plus qu’abordable.
Déballage et aspect visuel :
- Sorti de son carton et emballage d’expédition, le voici dans sa boite =>
- Le couvercle retiré =>
On distingue donc un cordon HDMI (pour brancher à un écran) ; une alimentation externe, comme sur un ordinateur portable ; et au centre placé dans un sac-housse de transport, notre Acute Angle.
- Le voici sorti de sa housse =>
Ni trop lourd ni trop léger, la réalisation et finition sont de très bonne facture. Cela ne fait pas du tout « toc », c’est beau, voire même chic.
La carcasse est en bois véritable assemblé, la partie grise à l’arrière en métal léger (aluminium ?) et non pas en plastique comme l’on aurait pu s’y attendre.
Le coffrage en bois est percé de trous d’aération sur le dessus et le flanc gauche.
- La façade avant =>
- On y trouve donc de haut en bas :
- un gros bouton de démarrage : quand le PC est allumé il s’éclaire faiblement en bleu. C'est une bonne chose qu'il ne soit pas trop lumineux, car c'est moins gênant si par exemple le mini-pc sert de station multimédia à côté d’une télé, ceci faisant que l’on n’a pas dans son champ de vision un point lumineux parasite.
- un petit trou de reset : servant pour faire un redémarrage forcé en cas de blocage du système : tellement étroit qu’il faudra une aiguille pour l’actionner. De mon avis inutile vu la contrainte d’utiliser une aiguille (un cure-dent ne passe pas), l’on a tout aussi efficace en maintenant le bouton de démarrage enfoncé pour stopper le PC puis le démarrer. Mais bon, il a le mérite d’exister dira-t-on.
- 2 ports USB3 : bien accessibles, un petit reproche quand même : ils sont orientés à l’envers ! En effet on peut s’en apercevoir avec une clé USB possédant une tête rétractable, où normalement le système poussoir se retrouve orienté vers le haut, ce qui n’est pas le cas donc ici =>
Bon, rien de véritablement gênant, mais à bien se rappeler pour ne pas se faire avoir le jour J, et ne pas insister lourdement au risque de détériorer le port.
- Vue des ports arrière =>
- On retrouve donc de haut en bas :
- le connecteur d’alimentation
- 1 port USB 3.0
- 1 port HDMI
- 1 port Ethernet
- 1 sortie audio
- Pour vous donner une échelle de taille =>
- Elle tient pratiquement sur une feuille au format standard A4 =>
En résumé c’est vraiment un joli produit, avec un esthétisme que je trouve réussi (chacun ses goûts et ses couleurs), cassant les normes habituelles.
Seule petite chose que j’aurais préféré, c’est qu’il y ait plutôt un seul port USB en façade et 2 à l’arrière ; mais je chipote là.
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PREMIER LANCEMENT
- On branche donc le tout :
- un câble HDMI depuis l’écran
- un dongle USB pour gérer un pack clavier/souris sans fil : on peut très bien connecter un pack filaire, mais vu qu’il n’y a qu’un seul port USB3 à l’arrière, automatiquement on se voit dans l’obligation de brancher un des périphériques sur la façade avant, ceci gâchant l’esthétisme si c’est un point important pour vous.
- Le câble du bloc d’alimentation externe :
- Tout est en place =>
Démarrage, avec un peu d’appréhension : en effet, sur mes recherches préalables sur le Net les témoignages étaient divergents : Windows 10 en langue anglaise, ou chinoise ! Mais aussi Windows 10 sans clé d’activation…
- Le logo de la marque apparaît =>
- …suivi rapidement d’un « Welcome » … =>
- ….Et j’arrive sur le Bureau =>
Bon, je croise les doigts, moi c’est en langue… américaine (quelques différences avec l’interface anglaise). En allant trifouiller dans les paramétrages j’ai réussi à passer l’interface en français.
- Mais ceci impose donc un redémarrage, Windows Update ayant en plus pendant mes premières explorations fait son œuvre =>
Et là ce fut long, très looonnggg, très très très très lllloooonnngggggggggggggggggg…
Au total (vu qu’à un moment je suis allé faire autre chose), cela a duré entre 6 à 8 heures !!!!!
Donc ne comptez pas utiliser pleinement votre nouveau PC dès le premier jour…
Autre point : la version de Windows 10 était la 1709, soit datée de 2 ans en arrière (on en est à la 1909 au moment où j’écris et réalisé mes tests), et donc il faut la mettre à jour via Windows Update.
Ceci dit, il est tout à fait normal que vous n’ayez pas la dernière version de Windows 10 sur un ordinateur sorti de son emballage : entre la conception personnalisée du système par le fabricant, plus l’intégration dans la chaîne d’assemblage + la période de distribution aux revendeurs + stockage + achat, il se passe plusieurs mois, voire plusieurs années. On est donc dans la normalité.
Mais ceci n’explique pas une durée de redémarrage aussi longue.
Une fois que (ENFIN !!!) le premier redémarrage est terminé, je file voir sur quelle version je me retrouve : c’est la 1903… Bon, j’ouvre Windows Update pour qu’il m’installe la 1909.
Et là bonne surprise, la 1909 s’installe tout à fait normalement et rapidement, comme on peut l’espérer car cette version est (a contrario des versions précédentes) très rapide à s’appliquer.
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UTILISATION / PREMIERS CONSTATS
Comme décrit dans la fiche technique, nous avons donc 2 supports de stockage : un disque eMMC de 64 Go (où se trouve notre Windows 10), et un disque dur de type SSD SATA M.2 de 128 Go, lui totalement vide.
« eMMC ? SSD SATA M.2 ? Késako ??? »
- Explications (rapides) :
- les disques dur eMMC (je dis « disque dur » juste pour une facilité de langage, comprendre tout support pouvant/destiné à contenir un système d’exploitation) sont en fait des puces soudées à une carte mère, ayant comme avantage un très faible encombrement de quelques millimètres d’épaisseur. Généralement ils ont une capacité de stockage de 32, 64 ou 128 Go. On les retrouve sur les téléphones, les tablettes et les ultra-portables.
Ils sont légèrement plus rapides que les disques durs à plateau de 7200 tours/minutes (ces derniers offrant une vitesse de transfert d’environ 150/170 Mo/seconde), avec des vitesses aux alentours de 200/250 Mo/s. Toutefois ils supportent mal les charges intensives de travail, et les performances s’effondrent si on leur demande trop de choses simultanément.
- SATA : c’est une norme/protocole de transfert : théoriquement d’une vitesse maximale de 600 Mo/seconde, on arrive au mieux à 550 Mo/s.
- M.2 : c’est une interface de branchement, un connecteur en somme. Cette interface se déclinant en une multitude de variantes (il faudrait un article complet pour l’expliquer), retenez dans le cas qui nous intéresse qu’elle peut accepter 2 normes de transfert : le SATA que l’on vient de voir, et le NVME, offrant lui des débits de transfert de 4000 (et plus) Mo/s. De plus cette interface permet de brancher dessus des disques de taille (physique) bien inférieure à celles des disques durs à plateaux traditionnels. Et petite cerise sur le gâteau, ils sont amovibles, permettant de remplacer avantageusement le disque existant, chose impossible avec les eMMC.
Pour synthétiser : sur notre PC, le disque eMMC est plus petit (64 Go vs. 128 Go), et moins rapide théoriquement. Pour ce dernier point, un petit test =>
Emmc de 64 Go
M.2 SATA de 128 Go
Comme on peut le constater, le M.2 est 2 fois plus rapide que le Emmc en lecture, et 50 % plus rapide en écriture.
Là sur la capture il est en disque secondaire [D:](donc pas/peu impacté par l’OS), mais nous verrons plus bas une capture en situation de disque principal où les chiffres sont éloquents.
En plus notre eMMC est déjà presque plein, ceci suite aux mises à jour installées après le premier lancement.
En effet, 64 Go est un espace très insuffisant pour une installation Windows 10. J’ai déjà évoqué cela dans cet article : https://sospc.name/ultra-portable-windows-10/
Sorti de là, en utilisation on sent quand même que c’est bridé. Ce sera suffisant pour un usage très basique, mais on ressent vite que l’on atteint un point de freinage dès que l’on ouvre quelques onglets sur le navigateur avec une application qui tourne en sus en parallèle.
- Pour ce qui est de l’Internet, en câble Ethernet tout est bon. En revanche en Wifi ce n’est pas ça =>
La carte installé est une « Intel Dual Band Wireless-AC 3165 » d’un débit (théorique) de 450 Mbps, et normalement en pratique on devrait se trouver dans une fourchette de 230 à 250 Mbps. Là on a donc 5 fois moins ! C’est suffisant pour ainsi dire tous les usages, mais incohérent avec les possibilités que l’on devrait avoir.
J’ai testé plein de choses, de pilotes différents, etc. : jamais je n’ai réussi à dépasser la cinquantaine de Mbps., soit donc le débit d’une carte Wifi de type « b/g/n », et non pas de norme « ac »
Soit il y a un bridage quelque part, soit pas de bol et j’ai une puce Wifi partiellement défectueuse soudée sur la carte mère. . Sorti de là, ça fonctionne bien quand même, dans le sens où la connexion est stable et suffisante (avec le pilote fourni d’origine) pour répondre à toutes les attentes.
- ATTENTION : le pilote que fournit Windows Update, censé être le meilleur, donne un résultat tout bonnement catastrophique !!! Jugez par vous-même =>
NOTA : pour ceux qui se poseraient la question, j’ai la chance d’avoir une connexion fibre atteignant + de 930 Mbps : donc ce n’est pas cela qui aurait pu brider mes tests.
Le passage « Américain => Français » s’est bien passé aussi. Mais, et c’est toujours comme cela, certains services et options sont toujours « in inglish » : un changement de langue sur un système installé de base dans une autre sera toujours imparfait sous Windows.
- des opérations de mise en route (changement de langue + longueur 1ères mises à jour) qui peuvent rebuter les allergiques à l’anglais et les impatients.
- un OS (Windows 10) qui est bien activé d’origine, mais installé sur le plus petit et le moins performant des 2 supports, et dans une langue étrangère, américain dans mon cas.
- un débit en Wifi en dessous de ce que l’on devrait avoir. Certes suffisant en l’état (+ de 50 Mbps), mais loin des 230/250 Mbps qu’offre en réalité la carte qui équipe le PC. Un cas isolé ou bien c’est ainsi pour tous les modèles ?
On peut très bien donc utiliser cet ordinateur en l’état, en acceptant de passer à côté de mieux.
Et justement, moi j’aime bien quand c’est mieux, pas vous ?
Alors on va creuser un peu tout cela, en testant avec un Windows 10 sur le SSD du port M.2, et voir si Linux Mint s’installe aussi dessus, … et puis ouvrir ce mini-PC, histoire de voir un peu ce qu’il a dans le ventre, moi ça me démange !
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NOUVEAUX SYSTÈMES
IMPORTANT : je vous recommande VIVEMENT de sauvegarder le dossier Driverstore de votre Windows d’origine. Suivez ce tuto, vous me remercierez plus tard : https://sospc.name/vista-7-8-8-1-reinstaller-pilotes/
En effet certains d’entre eux sont vraiment spécifiques et vraiment difficiles à retrouver : bien qu’ayant une certaine expérience dans le domaine, j’ai galéré (pour le fun, j’avais bien mis au chaud le dossier Driverstore ) à dénicher les derniers pilotes manquants : vous êtes prévenus.
Deux possibilités se présentent à vous pour installer Windows 10 sur le SSD M.2 de 128 Go : soit cloner le système existant sur le disque eMMC, (le plus simple et rapide), soit partir sur une installation toute propre.
Je vous recommande la seconde solution, car la première vous mettra une copie exacte du système d’origine, avec les inconvénients cités un peu plus haut (francisation incomplète par exemple).
WINDOWS 10
Pour réaliser l’installation d’un Windows 10 tout propre, voici un tuto pour créer une clé d’installation à l’aide de Rufus : https://sospc.name/rufus-creer-facilement-cle-usb-de-demarrage-windows/
Pour obtenir l’image de Windows 10, 2 solutions :
- via la page de téléchargement des membres Premium : https://sospc.name/telecharger-iso/
- à l’aide de l’utilitaire HEIDOC : https://sospc.name/heidoc-net-telechargez-iso-windows-7-8-10-office/
À SAVOIR : d’origine le « Secure Boot » est désactivé dans le Bios. Si vous avez besoin quand même d’y aller, ce sont les touches « Suppr » ou « Esc » au boot qui vous permettrons d’y accéder.
Pour obtenir le menu de démarrage pour choisir le périphérique de boot (alias « boot order »), c’est la touche « F7 » qu’il faut appuyer au démarrage.
Je vous passe tout le processus de l’installation qui s’est passée sans aucun souci, en 15/20 minutes, soit un temps tout à fait dans la norme.
Juste que pendant cette phase Windows m’a demandé sur quel disque installer le système. Ici 2 choix se proposent : laissé le Win 10 d’origine sur l’eMMC et ainsi avoir un double boot ; ou bien profiter de l’occasion pour supprimer complètement l’ancienne installation et installer quand même sur le disque M.2.
C’est cette seconde solution que j’ai appliquée.
Une fois sur le nouveau Bureau, dans le gestionnaire de périphérique un nombre important de pilote est absent.
- Mais en lançant les mises à jour via Windows Update suivit d’un redémarrage, ne restait plus que quelques pilotes =>
Comme je vous l’ai dit, les manquants sont plutôt galère à dénicher ; donc autant utiliser le dossier ''Driverstore'' sauvegardé précédemment.
En ce qui concerne la réactivité du système, c’est sans commune mesure en rapport à l’installation précédente : fluide et sans blocages particuliers.
- D’ailleurs les tests de transfert sont excellents =>
LINUX MINT
Pour Linux Mint, c’est une installation tout à fait normale, sans aucun souci de reconnaissance de périphérique ou autre : ça passe comme une fleur.
Il en sera donc de même pour les autres versions de Linux découlant d’Ubuntu. Pour les autres, là je n’ai pas poussé mes tests plus loin, mais je ne vois pas pourquoi cela ne fonctionnerait pas.
Et comme attendu, Mint est encore plus réactif que Windows 10.
WINDOWS 7
Impossible à faire. Le processeur et son chipset graphique ne prennent pas du tout en compte ce bon vieux Windows 7.
Remarque : que ce soit avec Linux Mint ou la nouvelle installation de Windows 10, j’ai toujours un débit Wifi limité aux alentours de 50 Mbps (= norme b/g/n), et non pas les +/- 250 mbps (norme ac) que je devrais avoir…
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DÉMONTAGE
C’est bien joli tout cela, mais il se cache quoi à l’intérieur ? Quelles sont les possibilités d’upgrade de tout cela ?
C’est ce que nous allons voir maintenant.
- Sur la partie arrière 4 vis cruciformes, initialement masquées derrière 2 étiquettes, dont l’une de garantie (…heuuuu… OSEF !!! ).
- Une fois retirées, on découvre un câble de masse fixé sur le pied arrière =>
- le socle métallique désolidarisé =>
- Une pression à l’aide des 2 pouces fait ressortir l’intérieur vers l’avant =>
(oui, je n’ai que 2 bras, fallait bien que je prenne la photo )
- Voilà donc ce qui se cache dedans =>
- Sur le bord avant se trouve le disque SSD M.2 SATA =>
- Bonne nouvelle : on peut le retirer ! =>
- Il est de taille physique « 2242 » (22 mm de large et 42 mm de long), et l’espace disponible nous confirme que l’on ne pourra pas y mettre un SSD de taille supérieure (« 2260 » ou « 2280 » par exemple). =>
Vu qu’il est bien amovible, l’on pourra si le besoin s’en fait sentir le remplacer par un SSD M.2 de plus grande taille (256 ou 512 Go par exemple). Toutefois ce ne pourra être qu’à la norme de débit SATA, le port ne prenant pas en charge les débits de transfert NVME.
- Un gros cache plastique noir masque une partie de la carte mère (= CM) ; quelques vis à retirer, et voilà qu’apparaît la CM. =>
- Un mini-ventilateur est présent, soufflant l’air sur les ailettes du radiateur. Démontage pour voir s’il se cache quelque chose en-dessous =>
Niet ! Un simple ventilateur donc, mais bien présent, chose qui n’est pas un cas général sur des PC de gamme similaire qui eux en sont dépourvus.
Notons que sur certains articles il est évoqué qu’il est un peu bruyant en fonctionnement, sans excès, mais personnellement je n’ai pas constaté cela sur mon modèle.
- Le radiateur retiré on constate dessous qu’il y a 1 gros pad thermique chargé du refroidissement du processeur, et un plus petit sur une puce chargée de la gestion de l’alimentation =>
- Le radiateur sorti, on distingue :
- la carte Wifi, soudée.
- les 4 puces-mémoire, de 2 Go/pièce (donc 8 Go au total de Ram), soudées
- le processeur (soudé aussi)
- Le SSD eMMC de 64 Go (soudé). L’emplacement n’est pas vraiment idéal, car se superpose dessus l’autre SSD, et ils génèrent pas mal de chaleur. Mais vu l’étroitesse de l’ensemble considérerons qu’il était difficile de faire mieux.
- et le port M.2, où vient donc se loger le SSD M.2 SATA retiré précédemment.
Au final on a donc le constat que seulement le SSD M.2 permettra d’effectuer une évolution dans le futur, tout le reste est soudé à la carte mère.
Point de vue réparabilité du mini-pc, c’est mort : après un sacré bout de temps de recherche je n’ai trouvé nul part la possibilité d’acquérir une carte mère de rechange. Pas vraiment étonnant, c’est assez courant cette situation dans ce genre de produit.
Mais c’est important de le savoir, surtout que vu la forme bien particulière du réceptacle on n’est pas près de revoir une CM de forme trapézoïdale compatible.
- L’ensemble des pièces étalées =>
( Zut ! J’ai oublié d’y mettre le pied métallique… )
****
Voilà ce que je pense de ce mini-pc après plusieurs semaines de tests :
- un design vraiment réussi : tous mes visiteurs l’ont regardé en demandant « c’est quoi ça ? », et plusieurs ont voulu me le racheter !
- un prix contenu : on le trouve actuellement dans la grosse fourchette (enfin, le râteau là ) de 88 € à 300 € selon le site et les délais de livraison qui peuvent allègrement dépasser le mois.
- des performances globales vraiment bonnes, mais seulement si l’on se décide à déplacer l’OS sur le SSD M.2.
- une carte Wifi bien en-deçà des performances attendues : un pas de bol ou bien mauvaise conception ? Mais les débits demeurent tout à fait honnêtes.
- une connectique plutôt généreuse considérée la place disponible.
- la possibilité de remplacer le M.2 est un gros « + »
- la transportabilité : pour exemple, j’ai fait une soirée karaoké avec : vraiment bien de débarquer avec son mini « triangle » dans son petit sac de transport blanc.
En conseil final : si vous comptez acquérir cet ovni, prévoyez quand même de savoir comment réinstaller un OS sur un PC (de nombreux tutos très accessibles existent sur SOSPC ) ou d’avoir dans votre entourage quelqu’un sachant le faire. On peut faire sans, mais franchement je ne vous le recommande pas.
Voilà, fin de cet article.…… Ah mince ! j’ai failli oublier !!!
***
AND THE WINNER IS…
Il vous plaît ???
…eh bien
GAGNEZ-LE !!!
Un petit jeu-concours pour vous permettre de gagner ce mini-PC, voilà ce que je vous propose. Il m’a coûté pour info 141,34 €.
- Pour pouvoir y participer il faut :
- soit être membre Premium depuis PLUS de 6 mois,
- soit être membre Premium ayant souscrit un abonnement d'1 an.
Voici LA question :
combien de fois ai-je écrit le mot « SSD » dans l’article ?
(du premier mot de l’article au tout dernier)
Une fois que vous avez la réponse, envoyez-la par mail à Christophe à l’adresse suivante : sospcnews@gmail.com , en mettant comme titre « Jeu Acute Base »
Dans le corps du mail donnez les éléments suivants :
-
pseudo sur SOSPC,
-
adresse mail d’inscription sur SOSPC,
-
…et bien évidemment la réponse à la question.
S’il y a plusieurs membres qui trouvent la bonne solution, un tirage au sort sera réalisé afin de désigner les 5 vainqueurs.
« 5 vainqueurs ??? »
Oui, le second et le troisième auront droit à une clé de licence Norton 360 Deluxe.
Le quatrième une Clé USB 8 GO SOSPC.
Le cinquième un Tapis Souris SOSPC.
Bien entendu selon les volontés du grand gagnant j’installerai soit Windows 10, soit Linux Mint, paramétré aux petits oignons.
Enfin, la date limite de participation est le Samedi 07 Mars Minuit, résultats dans un article dédié et sur le Facebook le 08 Mars.
Les gagnants seront prévenus par mail.
Voilà, cette fois c’est bien la fin de cet article.
A très bientôt, et bonne chance !!!
AZAMOS
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Christophe, Administrateur